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5 choses à savoir pour réussir ses photos de sport

Notre collègue Hilario vous donne tous les conseils utiles pour réussir vos photos de sport. Suivez le guide !

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Un sujet en mouvement est beaucoup plus difficile à photographier qu’un sujet inerte notamment pour des raisons techniques et esthétiques. En effet, le sujet bouge pendant la durée de la prise de vue. Il est donc impératif que la photographie soit enclenchée très rapidement, sinon le sujet va apparaître « en mouvement », donc flou, voir filé. On parle ici de flou de mouvement, (à ne pas confondre avec le flou de mise au point). Afin de réussir ses photos de sport, photos où le mouvement est difficile à capter, voici cinq conseils à suivre pour être sûr de mettre toutes les chances de son côté.

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Voici trois exemples de sujet en mouvement. Ici c’est de l’eau, on voit que plus la vitesse diminue et plus l’eau est floue. C’est esthétique en photo de paysage, c’est beaucoup plus gênant en photo de sport.

Photos de sport: quelques notions

Cette notion de flou de mouvement nous donne une entrée en matière pour passer aux sujets plus techniques. Voici rapidement la définition de différentes notions indispensables: la profondeur de champ et la vitesse d’obturation.

La Profondeur de champ = zone dans laquelle le sujet est net. La profondeur de champ est la zone entre la zone nette la plus proche et la zone nette la plus éloignée. En photo sportive cette notion est très importante car notre sujet se déplace parfois au sein de cette zone.

Vitesse d’obturation = temps d’exposition de l’image sur le capteur. Pour figer l’image d’un sujet en mouvement il faut, comme expliqué plus haut, que le temps d’exposition de l’image sur le capteur soit plus court que le temps entre deux positions du sujet lors de son déplacement. Pour ce faire, beaucoup d’appareils photo proposent des scènes en mode sport, ou pour les reflex le choix de la vitesse, ou le mode priorité à la vitesse.

Sujet figé, sujet flou de mouvement

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Tous les sports ne sont pas égaux en terme de difficulté de prise de vue. Maintenant que nous avons compris que la vitesse de déplacement du sujet impose des contraintes au photographe, nous pouvons imaginer que la photo d’une formule 1 est beaucoup plus difficile que celle d’un coureur de marathon. Nous allons donc avoir des limites basses de vitesse d’obturation à respecter.

Un sujet très rapide comme une moto ou une voiture impose une vitesse d’obturation d’au minimum 1/500 de secondes, alors qu’un coureur de marathon sera correctement photographié au 1/200 de seconde. Sur un appareil compact inutile de se soucier de ces réglages, l’appareil ne donne pas accès à ce genre de paramètres.

Régler son appareil photo

Premier conseil: réglez bien votre appareil en mode « sport », ou décidez d’une vitesse aussi rapide que les conditions de lumière vous le permettent. Second point important, votre position par rapport au mouvement du sujet. Si le sujet vient face à vous, l’appareil aura beaucoup de mal à le suivre, sauf pour les appareils photo reflex et objectifs performants. SI le sujet se déplace de façon parallèle à vous, la distance entre le sujet et l’appareil photo évolue très peu et ne pose pas de difficultés au mode autofocus de votre appareil.

Bien se positionner

Placez-vous en parallèle du mouvement pour vos premières photos. Le succès sera plus facile à atteindre. Avec ces deux points, vous êtes déjà prêts à faire des photos de sport qui vont surprendre votre entourage. Pour atteindre un niveau supplémentaire, passons à l’étape suivante qui va vous permettre d’améliorer vos photos.

 

Comprendre l’importance de la profondeur de champ et du diaphgrame

Nous avons parlé précédemment de la profondeur de champ. En photo de sport, obtenir une profondeur de zone de netteté importante simplifie la prise de vue. Elle vous permet aussi d’introduire une notion esthétique. L’ouverture du diaphragme est aussi un point essentiel, elle doit être aussi grande que possible. Sur votre appareil photo c’est l’élément qui est indiqué comme suit: f4, f16, etc…Plus le chiffre est gros, plus la zone nette va être grande, on parle bien de profondeur, puisque ça va des premiers plans vers les seconds.

Une fois encore, ces réglages ne sont pas accessibles sur un compact, pour prendre des photos de sport, il faut simplement choisir le « mode sport » sur votre appareil. Par contre, nous pouvons jouer avec les conditions d’éclairage qui influent directement sur cette ouverture. En effet, plus la lumière est importante (type grand soleil) plus la profondeur de champ va augmenter. En bénéficiant d’une forte lumière vous vous enlevez une des grandes contraintes de la photo de sport.

Et le flash ?

En résumé, il est important de faire des photos de sport dans les meilleurs conditions de lumière (beau temps, salle de sport très éclairée, etc.). Et le flash alors, pourquoi on ne parle pas du flash ? Parce que le flash provoque des contraintes très difficiles à régler en photo de sport. En effet, le flash impose à l’appareil une vitesse d’imposition fixe, entre 1/125 et 1/200, ce qui est souvent très faible pour certains sports. Mais que cela ne vous rebute pas, car nous allons souvent nous servir du flash pour ajouter de la lumière aux photos.

Quelques explications: imaginons que votre sujet est éclairé par le haut sous un soleil éclatant. Le visage de notre coureur est plutôt dans l’ombre. Un coup de flash va éclairer l’avant de votre coureur et révéler pleins de détails de son visage. Votre photo prend une nouvelle dimension, et votre fierté monte d’un cran :). En clair, Forcez le mode flash en prise de vue de sujets « assez lents » pour éclairer les zones restées dans l’ombre.

Jouez avec l’espace

Un conseil purement esthétique: votre sujet est en mouvement, il faut donc que l’image reproduise ce mouvement par le truchement de la position de votre sujet dans l’image. Si le sujet va vers la droite il faut de l’espace libre devant lui à droite. Dans le sens où il bouge. Notre œil induit un mouvement lors de la lecture de l’image. Comment faire ? Deux suggestions :

– Vous savez où va passer votre sujet, puisque vous avez pris soin de bien observer ce qu’il se passe. Essayez de photographier d’autres coureurs avant votre sujet préféré. Faites une photo de « repérages », par exemple une photo de la piste où passent tous les coureurs. La technique : Tous les appareils numériques permettent de garder une légère pression sur le bouton de déclenchement avant de vraiment faire le prise de vue, en maintenant le bouton enfoncé sans complètement appuyer. Faites donc la mise au point avant que votre sujet n’arrive sur votre repère et quand il rentre dans votre viseur ou sur votre écran vous déclenchez sans bouger. Gagné, l’appareil avait déjà mémorisé les réglages de lumière et de netteté, vous n’avez plus qu’à appuyer totalement sur le bouton pour déclencher la prise de vue au moment où votre sujet est arrivé.

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– Autre technique, plus difficile, suivre votre sujet et déclencher quand il est bien placé. Cela implique quelques contraintes car vous allez devoir suivre votre sujet à la même vitesse que son mouvement. Pour un coureur à pied c’est assez facile, pour un VTT ou une moto, ça devient beaucoup plus difficile. Mais essayez car cette méthode permet d’améliorer encore l’esthétique de votre image en rendant le fond flou.

Mais pourquoi on me conseille un fond flou ? Et bien nous savons que le déplacement va générer un flou de mouvement. Nous en avons parlé plus haut. Ce flou de mouvement induit une sensation de vitesse, car le sujet est net alors que l’arrière plan est flou. C’est difficile à obtenir, mais c’est très gratifiant. Alors dès que vous serez contents de vos photos en « mode statique » essayez cette technique. Tous ces conseils s’appliquent à tous les sujets en mouvement. Ci-dessous une vague qui est figée par une prise de vue en mode sport.

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A vous de jouer, amusez vous bien et surtout n’hésitez pas à partager vos photos sur notre page Facebook !

Dernière modification: il y a 36 mois

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